Comment être et rester positif malgré les circonstances?
30 000 enfants meurent de faim tous les jours, la pandémie, la guerre en Ukraine, la maladie, tous les petits tracas du quotidien…il peut paraître difficile de rester positif.
Mais cela est possible : quelque soit le point de départ, nous pouvons évoluer et se sortir d’une situation difficile, dépression, burn-out…
Il ne s’agit pas de se dire que tout va bien mais d’accepter les choses sans se voiler la face, s’efforcer de regarder les choses telles qu’elles sont.
Car toutes les situations peuvent se regarder depuis différents angles de vue.
« Il n’y a pas de mauvaise carte du ciel,
il y a toujours une mauvaise lecture de la carte du ciel »
Dalaï Lama
Optimiste ou Pessimiste ?
Examinons l’angle de vue de l’optimiste et du pessimiste :
L’optimiste est toujours ouvert, réceptif, regarde autour de lui.
Le pessimiste est perdu dans ses pensées, il croit qu’il n’a pas de chance, enfermé dans des croyances, concepts, idées. Il voit le mal partout, est fermé, regarde le sol, évite le contact avec l’autre.
Face à un billet de 50 euros au sol, le pessimiste ne le verra pas et marchera dessus. L’optimiste verra le billet car il sera ouvert à ce qui l’entoure. Il prendra le billet pour le rendre à la personne qui l’aura perdu.
On a développé un grand nombre d’habitudes de pensées : nous avons appris à penser, agir, se comporter d’une certaine manière… par conséquent, nous restons parfois très attachés à ces perceptions erronées, habitudes et conditionnements.
Au point qu’aller mieux peut même parfois faire peur et la peur de réussir est la plus grande peur : nous craignons le changement, le bonheur nous effraie, la peur du regard des autres à notre égard, nous appréhendons les critiques si l’on devient différent, hors norme. Il est un constat à faire bien souvent : nous sommes dépendants du regard des autres. Nous nous maintenons emprisonnés dans ce besoin de plaire, d’être aimé et reconnu. Nous sommes esclaves.
Concrètement, comment être et rester positif dans toutes les situations ?
Le secret réside dans la lecture de la situation
La charge émotionnelle liée à la situation, notre réaction (liée au vécu, à nos perceptions) crée notre souffrance.
La souffrance n’est pas liée aux circonstances extérieures mais aux émotions qu’elles vont réveiller en nous. Il est facile de nourrir la colère, la haine, la jalousie, d’avoir peur. Mais nous souffrons nous-mêmes de nos propres émotions.
Prenons différents exemples :
- Mon compte en banque baisse… je peux perdre mes moyens au point de ne plus être capable de voir les moyens qu’il existe pour pallier cette difficulté.
- Mon partenaire manifeste un désintérêt, je peux ressentir de la peur qui peut envenimer la situation plutôt que de l’améliorer.
- Mon patron laisse entendre que je risque d’être licencié ; la peur risque d’entraîner un comportement inapproprié qui pourrait même aggraver la situation.
Dans ces conditions, nos comportements (réactions) vont être inappropriés. Nos émotions paralysent l’intellect, nous ne pouvons alors plus agir de façon appropriée.
Alors qu’en regardant la situation de fait, nous pouvons réfléchir aux réponses que nous pouvons y donner pour que la situation soit constructive.
L'anticipation pour gagner en sérénité
Bruno a pu intervenir dans des écoles pour les préparations aux examens.
👉 Que redoutez-vous le plus à l’idée de passer votre examen ? Prenez le temps de réfléchir à ce que vous feriez si cela arrivait.
Il s’agit d’anticiper le stress pour le surmonter, apprendre à être à l’aise dans les situations que l’on redoute.
Je me prépare toujours au pire et j’attends le meilleur comme ça, je ne suis jamais déçu – Benjamin Franklin
Cela est très optimiste car cela nous permet de ne pas s’effondrer quand le pire arrive. On prend le temps d’examiner ce qui nous fait peur plutôt que de le fuir. On gagne en sérénité.
Le pire stress est celui auquel nous ne nous sommes pas préparés. La meilleure façon de gérer un stress est de l’anticiper. Cela ne veut pas dire que l’on s ‘inquiète de l’avenir (comme les anxieux) mais on se prépare aux éventualités de ce qui pourrait arriver.
On réfléchit aux possibilités qu’il existe, on développe ses ressources.
Il ne s’agit pas d’éliminer les émotions mais d’adapter notre attitude face à tout ce que l’on ressent.
Il est possible de prendre du recul par rapport à soi-même, acquérir de la stabilité par rapport à soi- même de manière à ce que nos pensées et émotions ne nous entrainent plus. Cela s’apprend.
Également, nous pouvons nous rendre compte de nos qualités liées à notre véritable nature, nos ressources qui pourront supplanter la négativité.
Imaginons un tonneau rempli de poison. Si tous les jours, vous mettez un peu d’eau, vous allez diluer le poison jusqu’à ce que l’eau devienne potable.
« Être positif, c’est être positif dans le positif et dans le négatif »
Sage tibétain
Ce que vous devez retenir de cette conférence pour rester positif dans votre vie, quelles que soient les circonstances
👉 Si vous agissez, pensez comme vous l’avez toujours fait, vous ne pouvez pas espérer de résultats différents de ceux que vous avez obtenus jusqu’à aujourd’hui car les mêmes causes produisent les mêmes effets.
👉 La pratique vous amène à poser des gestes, un regard différent par rapport à vous-mêmes. Elle vous permet de prendre de la hauteur pour vous respecter, devenir un ami pour vous-mêmes.
👉 Mais il n’y a pas de méthode miracle. Il s’agit d’acquérir des réflexes, de développer cette attitude respectueuse à l’égard de vous-mêmes, de cultiver cette grande histoire d’amour avec vous-mêmes.
Vous allez vous faire le cadeau d’une vie heureuse et allez pouvoir l’offrir à vos enfants, à vos proches, aux autres.
Qui mieux qu’une personne heureuse peut apporter du bonheur autour d’elle ?
Qui mieux qu’une personne qui se respecte peut respecter les autres et se faire respecter ?
Qui mieux qu’une personne qui a confiance en elle peut donner confiance aux autres ?
N’allez pas chercher vos réponses à l’extérieur, les réponses sont en vous.
Vous êtes la source de votre bonheur. Prenez soin de vous, c’est ainsi que vous changerez votre vie.
Vous avez un ordinateur, très probablement une voiture. Pourquoi n’êtes vous pas prêts à dépenser votre argent dans quelque chose qui vous apportera du bonheur ?
Par ailleurs, nous avons des frais incompressibles : la location, l’Urssaf…
De plus, ce que Bruno propose a de la valeur, ses journées s’étendent de 5h à 22h, beaucoup de personnes s’investissent. Techniquement, il est impossible de faire un stage gratuitement.
Aujourd’hui, le stage coûte 95 euros par jour. Ce coût est très bas car l’équipe y porte une attention particulière. De plus tout ce qui est versé pour les cours ou stages est réinvesti dans ‘Planète altruiste’, association humanitaire crée par Bruno en 2017.
Des stages de plus courte durée sont également proposés, ce qui rend le coût plus abordable.
Ce qui est important est de ne pas nier ses sentiments négatifs. Il s’agit de les accepter mais ne pas les nourrir. Ressentir de la souffrance et de la négativité est normal. Personne n’y échappe même quelqu’un de très accompli.
Par contre, par l’entraînement de l’esprit, vous pouvez apprendre à laisser les émotions s’élever à la conscience et les laisser partir. Les émotions comme la peur vont monter jusqu’à leur paroxysme puis redescendre.
Les émotions ne restent pas dans le champ de conscience, à condition que vous ne vous y attachiez pas. Si vous acceptez votre émotion sans la nourrir, elle va s’élever puis s’en aller.
Votre situation est difficile. Acceptez ce que vous ressentez et n’oubliez pas que vous avez un potentiel extraordinaire en vous. Vous avez en vous les capacités à y faire face.
Le suicide peut être un appel au secours. La personne est en difficulté.
Vous avez tout intérêt à être positif car si vous vous inquiétez avec elle, vous allez être 2 à vous noyer.
L’histoire du bon samaritain :
Le bon samaritain se promène, voit une personne au 5ème étage, prêt à se suicider. Le bon samaritain se place en dessous et arrive à rattraper la personne qui a sauté. Il est tué sur le coup et la personne qui voulait mourir est saine et sauve.
Chimé Rigdzin Rinpoché
On ne peut se charger de la souffrance de l’autre. Restons-nous-même pour aider l’autre. Posez -vous la question de comment vous pouvez l’aider.
Quand vous êtes avec des personnes en souffrance, libérez-vous-d ’abord de votre propre souffrance liée à ce qui se passe. A cet égard, l’autre nous donne l’occasion de nous libérer nous -même ; nous pouvons ensuite l’accompagner.
Il y a un phénomène de résonnance. Si l’autre arrive à nous mettre en difficulté, si nous n’arrivons pas à donner une réponse adéquate, il faut aller chercher du côté de la bienveillance et du respect à l’égard de nous-même.
Quand les autres ne nous respectent pas, c’est que nous ne nous respectons pas nous-mêmes. Nos relations avec les autres sont directement en lien avec la relation que nous avons avec nous-mêmes.
On oscille constamment jusqu’à ce qu’on arrive à un équilibre. C’est un entrainement constant.
Nous avons beaucoup d’empreintes liées à notre histoire, les générations, des conditionnements.
On a passé notre vie à s’entrainer à la négativité ; il est très facile d’aller vers la colère, ces tendances habituelles. Mais notre façon d’être a des conséquences. Ainsi, l’entrainement est indispensable, pour supplanter ces anciennes perceptions et habitudes.
Nourrir le positif est aussi difficile que de faire monter une lourde pierre au sommet de la montagne. Alors que nourrir le négatif est aussi simple que de laisser cette lourde pierre rouler vers le bas.
Non, être sensible est une bonne chose. L’hypersensibilité est gouvernée par la peur, les émotions. Par la pratique, nous pouvons nous détacher de la souffrance des autres.
Cela va demander un effort particulier mais nous pouvons arriver à mettre un terme à ces peurs.
Les phobies sont révélatrices de problèmes plus profonds. Quand vous aurez davantage de stabilité et une plus grande conscience de vos capacités, beaucoup de choses vont tomber naturellement.
Découvrez en détail les cycles
de la méthode de Bruno
À bientôt sur notre prochaine conférence
Belle journée
Bruno et son équipe
Nathalie et Loïc